L’Afrique à fleur de piste
119€ Frais de port inclus FRANCE
L’Afrique à fleur de piste
Un livre de 336 pages, au format 23 x 31 cm, plus de 200 photos couleurs et noirs et blancs, 112 dessins inédits et de nombreux récits.
Tirage : 300 exemplaires minimum.
Uniquement France et Europe
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« Par un paradoxe monumental dont il s’agit de prendre la mesure, nous avons atteint individuellement un degré de sensibilité et d’intolérance à la violence sans précédent, alors même que nous appartenons collectivement à un Occident dont la formidable puissance destructrice est sans égale dans l’histoire de la vie. Il n’y a pas d’un côté un Occident uniformément dévastateur et de l’autre des peuples indigènes vivant en amitié avec la nature, mais différentes manières de concevoir, de distribuer et d’organiser la violence anthropique, celle que toute existence humaine entraîne dans son sillage. »
Charles Stépanoff, (2021) L’animal et la mort, Éditions La Découverte.
Ce livre-objet est né d’une idée de Marcello Pettineo : créer une œuvre d’art à partir de dédicaces dessinées inédites sur la faune africaine.
Ce que vous allez tenir dans vos mains contiendra des dessins naturalistes donc, mais aussi des photos, des récits, et pas seulement un nom unique sur la couverture.
Qu’est-ce qui a bien pu se passer ?
L’Afrique à fleur de piste est un regard croisé de voyageurs qui se sont retrouvés pour différentes raisons projetés sur le continent à un moment de leur vie. Pour le travail, pour le plaisir, par choix ou par jeu du sort. Naturalisme, art et anecdotes, sur plus de 300 pages. À l’intérieur, tout a l’air cohérent, mais tout y est décalé, mélangé : l’infiniment grand avec l’infiniment petit, l’insecte avec le mammifère, l’espèce populaire avec la plus inconnue, ce que l’on considère comme laid et ce que l’on trouve beau... Aussi, les photos, dessins et récits viennent d’époques et d’endroits différents du continent africain et pourtant, leurs associations nous ont semblé évidentes. Comme si les expériences des uns et des autres convergeaient et donnaient à imaginer que l’Afrique est régie par des principes communs et immuables.
Au-delà de la proposition esthétique, c’est aussi une sorte de pari. Le pari que de la part de cinq personnes d’âges, de professions et de milieux différents, peut se dégager un sentiment commun pour peu que la curiosité se partage. Le ressenti d’une Afrique où la faune sauvage n’est pas en libre-service dans un parc, mais où elle cohabite tant bien que mal avec les Hommes. En s’adaptant vers un avenir commun, ou pas.
L’Afrique à fleur de piste est le résultat de ce pari qui prend aussi la forme d’une question : qu’est-ce qu’on trouve vraiment quand on suit une piste ? Quand nous oublions les affiches publicitaires des zoos, nos souvenirs devant une VHS du Roi Lion ? Quand nous débordons du cadre de ces vidéos sur les réseaux sociaux qui promeuvent le paradis terrestre à l’autre bout du monde, où l’Homme semble avoir su rester simple et humble dans son rapport à l’animal et à la biodiversité ?
Pari gagné ? Voici un livre-objet étrange, loin des sempiternels albums photos de safaris copiés-collés qui se ressemblent tous. Loin des pistes saturées de 4x4 bourrés de touristes à l’affût d’un Big five photographique qu’il faut absolument avoir dans son téléphone pour oser prétendre une fois de retour « j’ai tout vu, là-bas. »
Là-bas, avant l’exotisme des animaux majestueux et le pittoresque des paysages à couper le souffle, il y a l’Homme. L’Homme qui a façonné et qui continue de façonner cet environnement qu’on aimerait pourtant garder tel un monde vierge, parfait, harmonieux. L’Homme y vit, y habite, y mange. Il construit, il trace des routes, il monte des business. Il plante, il élève, il chasse.
L’Homme y a sa propre relation avec sa faune et sa flore et notre propos n’est nullement de la pointer du doigt. Ainsi, dans ces récits de voyage qui convergent en un, L’Afrique à fleur de piste montre des animaux qui sont vivants et d’autres qui ne le sont plus. Aussi « durs » soient-ils, certains de ces instantanés de vie représentent simplement des actions de chasse de subsistance ou de commerce à l’échelle locale. Il ne s’agit pas d’actes de braconnage ou de trafic d’espèces protégées. Ils sont le reflet d’une réalité africaine que n’importe quel voyageur allant sur le continent peut voir et vivre s’il prend la peine de sortir des circuits organisés du business du tourisme.
Éveiller la curiosité, faire prendre conscience, donner envie d’autre chose. Ce n’est pas une aventure réservée à des initiés, nous ne le sommes pas. Il suffit d’aller à la rencontre des personnes et des coutumes, d’ouvrir les yeux, d’écouter, de savoir se taire parfois, mais aussi engager le dialogue, toujours.
« Encore un livre sur l’Afrique ? » résumeront certains.
Non. Nous n’avons pas la prétention d’écrire un livre sur l’Afrique, armés de crayons, d’objectifs d’appareils photo, de filets à papillons ou de stylos. Ce n’est pas possible, même voyage après voyage, photo après photo, récit après récit, dessin après dessin. Tout simplement parce que, comme l’a si bien dit le journaliste polonais Ryszard Kapuscinski : « l’Afrique n’existe pas, ce n’est qu’une simplification géographique ».
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